Bonjour à toi, je suis heureux de te retrouver ici. Si comme moi tu n’aime pas être le point de mire de curieux qui t’observent lorsque tu dessines à l’extérieur ou pire encore si cela te stresse au point d’être mal à l’aise en présence du public et souffrir d’une légère forme d’agoraphobie, alors voici trois conseils qui devraient t’être très utiles pour vaincre la peur de dessiner en public.

1 – Avoir des vêtements confortables.

« What JC ? Qu’est ce que la façon de m’habiller à avoir avec le dessin  ? » C’est très simple je t’explique. Si tu es timide ou mal à l’aise en présence de curieux qui tournent autour de toi pour regarder tes dessins par-dessus ton épaule, il est important d’être « à l’aise dans tes baskets »… Le dessin c’est comme la méditation, il est impératif de se sentir bien. Plus jeune pendant quelques années, je méditais pratiquement tous les jours, je peux donc te partager un peu de mon expérience passée. Pour la méditation je te recommande d’avoir des vêtements amples (pas trop serrés pour ne pas couper le flux sanguin et les énergies). As-tu déjà essayé de méditer avec des chaussures trop petites ou un jean trop étroit ? Si oui tu comprends ce que je veux dire. Sache que pour le dessin, c’est exactement la même chose : Pour dessiner correctement, il faut avoir une sensation physique de liberté dans tes mouvements. Si ton pull est trop ajusté et bloque les mouvements de ton coude et de ton bras tu vas être sérieusement « gêné(e) aux entournures » pour accompagner la fluidité de tes mouvements qui doivent être souples.

De même il ne faut ni avoir froid, ni avoir trop chaud, ni avoir faim ou soif, ni envie de faire « pipi ». Pour dessiner il faut être dans une situation confortable, avoir une bonne assise, que cela soit à la terrasse d’un café ou sur un banc public tu ne dois pas avoir mal au dos ou aux fesses… Dans le cas contraire la gêne physique va devenir une obsession qui va perturber le cours de tes pensées et ton dessin va s’en trouver altéré.

2 – Qu’est-ce qui te gênes dans le fait d’être observé(e) par des curieux ? Généralement c’est la crainte de « se planter en live » c’est à dire de perdre la face et d’être maladroit dans ton dessin, sous le regard moqueur des spectateurs… Ça c’est ce que tu imagines mais dans la réalité c’est assez différent… Dans la plus part des cas les gens passeront à coté de toi sans même te jeter un seul regard. Comme toi, ils sont pressés et vaquent à leurs occupations (ils vont au travail, chez le médecin, faire des courses, récupérer le gamin à la sortie de l’école, etc…). Ne te vexes pas mais tu es une simple distraction pour laquelle ils n’ont pas vraiment « de temps à perdre ». Si au contraire ils s’arrêtent et s’approchent de toi, c’est la curiosité qui les pousse et ils sont – possiblement – aussi gênés que toi de te perturber dans ton travail. Beaucoup n’ont pas touché un crayon ou un pinceau depuis la petite enfance et vont être admiratif de ce que tu fais. Tu te sens « maladroit», décomplexe toi ils le sont encore plus que toi !

ASTUCE : Une bonne façon de te rassurer c’est d’avoir quelques « dessins en réserve » sur ton carnet de croquis. Ces dessins ce sont ceux que tu auras fait les jours précédents, bien au chaud à l’abri chez toi. Tu sais les dessins que tu fais quand tu n’es pas bousculé par la météo pour dessiner. Quand tu fais ce que tu aimes, ce qui te plait sans contrainte… Quelqu’un s’approche de toi et cela te paralyse… Pas grave, pose ton crayon et commence à feuilleter ton carnet de croquis en t’arrêtant sur les dessins que tu aimes le plus. Là tu peux être fier de toi et même être rassuré : Tes dessins témoignent pour toi de ce que tu sais faire ! Tu ne peux pas te « planter » puisque tes dessins sont déjà là qui attendaient sagement rangés dans le carnet de croquis que tu les mettes en lumière pour les faire admirer. Ce sont « tes antisèches »… Alors prend ton courage à deux mains et explique ce que tu as fais si quelqu’un te le demande poliment. Tu verras les gens sont gentils dans la vraie vie.

3 – Le don d’invisibilité : Redouter un événement précipite l’intrusion de cet événement dans notre vie. Craindre d’être importuné par un curieux va faire que tu vas attirer sur toi le regard d’un « fâcheux ». As-tu déjà constaté que les problèmes n’arrivaient jamais seuls, généralement c’est parce que l’on redoute d’en avoir un second que l’on attire sur soi le « sort contraire ».

Adolescent j’étais d’une timidité maladive au point de vouloir être invisible aux yeux des autres et cela fonctionnait plutôt bien. Pour réussir ce « tour de passe-passe » il convient de faire taire ton mental. Ta pensée doit être la plus neutre possible et pour cela il y a un truc simple qui est de te concentrer sur ta respiration qui doit être calme et régulière. Avec chaque expiration laisse partir tes pensées négatives, tes peurs et tes pensées limitantes (« je ne sais pas » ou « je ne peux pas). A chaque nouvelle inspiration, laisse toi envahir par un sentiment de « paix intérieure », de calme et de sérénité. Expire, inspire, expire, inspire, calme et sérénité.

La paix intérieure te rendras invisible aux yeux du monde et fera que les autres n’auront plus d’emprise sur toi. Ta concentration sur ta respiration lente et régulière va faire que tu oublieras le monde qui t’entoure: Seul compte alors le dessin et rien de ce qui est autour n’a d’importance à l’exception du sujet à peindre ou à dessiner. A cet instant, tu es dans ta « bulle » en paix avec toi-même et avec le monde.

J’espère que ces trois « trucs » simples vont te permettre de franchir ce cap et d’oser affronter le regard du public. Difficile à faire ? Non pas vraiment, en tout cas « à cœur vaillant, rien d’impossible ! ». Alors chevalier es-tu prêt à enfourcher ton fier destrier et descendre dans l’arène affronter le monstre qui s’apprête à te dévorer tout cru ? Rassures-toi, ta vie n’est pas en jeu dans ce « combat » dont l’arme est ton seul crayon. Accueille les curieux d’un cœur sincère et ouvert, personne ne te veut du mal, bien au contraire si tu es bienveillant envers le monde qui t’entoure, en retour il sera bienveillant avec toi. Les gens aiment les artistes. Dessiner en extérieur peut être l’occasion, pour toi, de faire de belles rencontres. Si tu es sincère et vrai, je ne doute pas que tu fasses de belles découvertes. L’Art et le dessin sont de merveilleux outils de communication avec les autres. Penses-y et toute peur s’évanouira avec ce sentiment de plénitude et de joie.

JE TE SOUHAITE DE T’ÉPANOUIR DANS LA PAIX DU CŒUR, AU CONTACT DE LA NATURE, ET AVEC LE DESSIN. A très vite sur ce blog. Amicales salutations artistiques.


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2 thoughts on “Comment vaincre la peur de dessiner en public

    1. Bonjour Charlotte,

      Un GRAND MERCI pour ce commentaire bien gentil. Affronter le regard des autres n’est jamais simple quand on est timide il faut donc trouver quelques astuces pour se donner un peu d’assurance. Je me souviens d’un séminaire Dale Carnegie de prise de parole en public – c’était pour moi un vrai challenge pour lutter contre ma timidité.

      Je n’ai pas souvent eu l’occasion de prendre la parole en public mais la “peur” est identique dans le cas de dessiner ou de parler: Cette peur est irrationnelle car au pire que peut-il nous arriver ? De bafouiller, d’avoir un trou de mémoire ou de se tromper sur son dessin ? La belle affaire personne ne va mourir pour si peu.

      Donc quand on décortique les raisons de nos peurs il n’y a plus de raison d’avoir peur !

      Bien amicales salutations.
      Jissé

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