Si comme moi vous stressez quand vous vous trouvez devant votre feuille blanche ou votre toile vierge, voici quelques uns de mes trucs pour surmonter cette épreuve avec succès.
La première chose que je fais est de dédramatiser la situation:
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Après-tout ma vie n’est pas en jeu. Si je rate mon dessin, personne n’en saura rien, il finira à la corbeille et j’en recommencerai un autre.
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J’en suis même arrivé à être heureux lorsque je me trompe car je sais que cela me rend plus fort et meilleur en Dessin. Comme je l’ai déjà écris, chaque erreur est formatrice. La fois suivante je me souviens de mon erreur, je la reconnais et donc je peux éviter de la reproduire. Je progresse donc chaque fois que je me trompe !
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Le stress est une forme déguisée d’orgueil et de procrastination. Par orgueil je veux dire que j’ai horreur de me tromper. J’oublie alors que l’erreur est humaine et formatrice. Avec la procrastination je me cache derrière mon stress pour remettre à plus tard mon Dessin, mon Aquarelle ou mon Pastel.
Alors pour passer à l’action je me remémore cette phrase de Dale Carnegie “Lorsque votre décision est prise AGISSEZ !”. Cette injonction intérieure généralement suffit à me faire prendre conscience du ridicule de la situation et me moquer de moi même.
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Rire de soi est salutaire (dans cette situation). Le rire à pour effet de faire tomber “la pression que l’on fait peser sur ses épaules”, le rire relâche les crispations nerveuses.
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Malgré tout si le stress continue j’essaye la relaxation en faisant des respirations profondes tout en me concentrant sur mon plexus solaire. Je visualise ma couleur préférée (le bleu) au niveau du cœur et fais un “lâcher prise”…
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Une autre façon de me décontracter c’est d’écouter ma musique préférée. J’adore les Beatles – c’est de mon âge – et lorsque j’entends les “fab four” leur musique me donne la pêche et me met en joie. Mon conseil: Ecoutez votre musique favorite… peu importe que cela soit de la pop, de la soul, du métal, du jazz, du classique ou de la variété française. L’important c’est de se laisser porter par une musique que l’on aime pour se sortir de cet état de stress paralysant. Vous avez envie de danser? OK alors allez-y BOUGEZ… Personne ne vous regarde, profitez en, cela fait du bien.
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Tout stress n’est pas négatif: Seul celui qui bloque notre créativité est mauvais mais le “bon stress” peut – au contraire – nous stimuler, nous obliger à nous dépasser, à faire mieux.
Une autre raison de stresser c’est de ne pas savoir quoi peindre ou quoi dessiner ? Pour y remédier j’ai avec moi un “pense bête”. J’utilise soit mon téléphone portable (en dictaphone, ou en prenant des notes avec 3 “applis” gratuites (Evernote, OneNote ou ColorNote), soit un petit carnet et un crayon.
J’ai aussi une importante collection de photographies que je prends avec mon appareil photo Nikon. De cette façon je suis certain de ne pas manquer de sujet et je n’ai AUCUNE EXCUSE à ne pas Dessiner ou Peindre le moment venu.
Visiter des expositions, des musées, lire des livres d’Art, ou regarder des DVD sur la vie des peintres sont autant de sources d’inspiration.
Il y a enfin une dernière façon de lutter contre le stress et je l’ai gardé pour la fin de cet article parce qu’elle est la solution la plus importante: C’est l’amour ou l’empathie pour son sujet. On ne dessine bien que ce que l’on aime et nous procure du plaisir. A quoi servirait de peindre ou dessiner un sujet que l’on exècre ? A rien sauf à être masochiste ! Sans allez jusqu’à cet excès si l’on a aucun intérêt pour un sujet alors le Dessin sera vécu comme un contrainte ou une corvée. Dans le cas d’un sujet imposé – sujet d’épreuve, examen ou concours – il faut déplacer son centre d’intérêt du sujet vers la technique du Dessin : Peu importe le sujet traité, j’aime dessiner pour le plaisir du Dessin. De cette façon tous les sujets sont source de plaisir.
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