Et si la vie n’était qu’un éternel songe ? Imagine que nous soyons plongé depuis toujours dans un rêve qui ne finirait jamais… Alors la mort ne serait qu’un épisode de ce rêve où le rêveur ressemblerait à un funambule avançant en équilibre sur le fil tendu de la vie. Tombera ? Tombera pas ? Chaque fois qu’il tombe il se réveille pour ne pas mourir mais comme il rêve qu’il se réveille il continue de dormir et de rêver pour l’éternité !
– “Garçon une aspirine avec mon thé, Merci. Trop compliqué Jissé… Fais plus simple !”.
- “Soit mais la vie n’est pas toujours aussi simple que nous la rêverions”…
– “Allez hop le voilà reparti dans son délire ! STOP” !!! Parle nous plutôt d’Halloween.
- D’accord puisque tu y tiens, je vais te raconter mes histoires vraies de monstres et de fantômes et je te dirais comment dessiner un monstre pour Halloween.
LA MAISON HANTÉE:
J’ai vécu pendant quelques années dans une maison hantée… Cela remonte avant le décès de mon père. Nous habitions l’été dans une vaste demeure au milieu d’un parc arboré de 2 hectares. Derrière la maison s’étendait un champ de blé qui nous séparait du cimetière que l’on apercevait en haut de la colline à la sortie du village.
La maison était grande, le rez-de-chaussée faisait environ 200 mètres carrés, flanqué d’un étage d’une surface équivalente, le tout couronné d’un grenier où j’avais installé mon cabinet d’architecte et la salle de jeux équipée d’un billard russe, d’une table de ping-pong, et d’un vrai flipper (modèle Gaucho de chez Gottlieb). Bref quelque chose de plutôt sympa… Oui mais il y avait aussi un ou des fantômes qui vivaient là !
Un jour que nous recevions une vieille amie Anglaise – la regrettée Kathleen M. – mon père vint frapper à la porte de ma chambre en pleine nuit car notre amie avait hurlée de peur et papa ne parlant pas Anglais il fallait un traducteur.
Kathleen encore tremblante m’expliqua qu’elle avait ressenti le poids d’un corps s’asseoir sur son lit, elle s’était mise à crier quand elle avait aperçu deux jambes avec des bottes se diriger du coté du parc et disparaître.
J’expliquais poliment à Kathleen qu’elle avait dû rêver mais elle me dit que non, que c’était bien réel… Ayant expliqué ceci, je retournai dans ma chambre me recoucher.
Je te l’ai dis la maison était grande au milieu d’un parc de 20.000 mètres carrés. Pendant la seconde guerre mondiale, cette belle propriété avait été – comme tant d’autres – réquisitionnée et occupée par les Allemands. Un jour un soldat ivre avait été enfermé au grenier dans un petit cagibi où il était mort au cours d’un coma éthylique. J’ai supposé que le fantôme de notre amie Anglaise était le soldat en question…
Après le décès de mon père je suis retourné vivre seul dans cette maison dont le chauffage avait rendu l’âme… Passer une nuit d’hiver dans une maison par – 4°C était éprouvant d’autant plus quand je ressentais une présence “désagréable” flotter au-dessus du lit !
LES FANTÔMES:
A d’autres moments c’était le poids d’un chat invisible qui pesait sur mes jambes mais lui était réconfortant.
Crois-tu aux fantômes ? Le croiras-tu si je te dis que mon clavier d’ordinateur se bloque lorsque j’écris cette histoire (véridique !). Plus jeune j’étais passionné d’ésotérisme ce qui m’a amené au cœur de la Grande Pyramide…
Un jour je fus attaqué par une panthère éthérique (de l’au-delà). Un écrivain – spécialiste de la Golden Dawn – Jean-Pascal Ruggiu a vécu la même expérience. La seule différence entre lui et moi, il s’en ai fait une alliée tandis que j’ai renvoyé cette panthère dans les ténèbres d’où elle n’aurait jamais dû sortir (mon clavier vient de se débloquer en écrivant ces dernier mots !).
Après la mort de mon grand-père je l’entendais marcher dans le grenier tandis qu’à la mort de mon père je l’entendais ronfler dans son fauteuil où régulièrement il faisait une petite sieste. Tout ce que j’écris est absolument véridique mais peut-être mis en doute par tout rationaliste, ce qui est parfaitement normal car je n’ai aucune explication rationnelle à donner à ces phénomènes de “clair-audience” (la clair-audience est à l’ouïe ce que la clair-voyance est à la vue). Ces expérience se vivent mais reste du domaine de l’inexplicable pour beaucoup de personnes.
Faut-il avoir peur de nos défunts ? Non si ce sont nos proches avec lesquels nous avions des rapports d’amour et de respect. Pour les “autres entités” je déconseille les séances de spiritisme. Nous devons toujours élever notre conscience vers les plans supérieurs de conscience, mais en aucun cas il faut essayer de rappeler les disparus vers notre plan terrestre. Nous leur faisons du “mal” inutilement et nous risquons d’attirer vers nous des choses qui pourraient être négatives.
LE DESSIN DU MONSTRE POUR HALLOWEEN:
Un mot sur le dessin qui illustre cet article. Je l’ai réalisé avec du jus de betterave qui a macéré pendant une vingtaine de jours. Une moisissure s’est formée, j’ai ébouillanté pour l’éliminer puis je me suis servi de ce sirop très épais formé par le sucre naturel de la betterave pour peindre. J’ai obtenu ainsi une belle couleur rose dorée (brillante à cause du sucre) .
D’abord lorsque tu poseras ta couleur sur le papier, ne cherche pas à dessiner un monstre avec ton pinceau. Au contraire, laisse ta main agir sans contrainte.
Au milieu des taches posées avec un pinceau plat sur le papier, j’ai dessiné deux yeux, un nez et une bouche en m’inspirant d’un dessin de HR GIGER (l’artiste des décors d’Alien le 8ème passager). Peu à peu le dessin s’est éloigné de l’original pour prendre forme et vie par lui-même. Les monstres nous ressemblent car ils sont la part obscure qui existe en chacun de nous (colère, jalousie, envie, haine, peur…).
Utilise les accidents causés par les taches et le mouvement de la couleur sur le papier pour accentuer certains points et en alléger d’autres. Fais vivre ton dessin en le faisant évoluer au rythme de l’eau sur le papier. Bien évidemment cela m’amusait de tester le jus de betterave mais tu peux aussi utiliser du café, ou simplement de la gouache ou de l’aquarelle voire même de l’acrylique ou un mélange de tout cela.
A noter que le jus de betterave rouge (celle que l’on trouve emballée sous plastique en grande surface) est rose foncé tirant sur le violet et qu’il devient moins rouge si tu laisse le jus “vieillir” dans un godet ou au fond d’un verre ou d’une tasse. Avec le temps, le jus devient plus épais, plus sirupeux car il y a une évaporation et donc une plus grande concentration du sucre qui reste au fond du godet.
Puis j’ai restructuré mon dessin au crayon noir, à la Sanguine et au Fusain pour obtenir des noirs profonds. Enfin le papier à été griffé avec la pointe d’un cutter pour faire réapparaître le blanc du papier. Ce dessin ne se veut pas réaliste (il pourrait l’être en y passant le temps nécessaire). Un dessin exécuté rapidement conserve une énergie, une vitalité qui lui est propre.
Un dessin “chiadé” perd un peu de cette énergie spontanée de la “jeunesse” pour gagner en “maturité”. La peinture de Picasso est jeune (il disait que cela lui avait pris beaucoup de temps à apprendre à dessiner comme un enfant) tandis que celle de son compatriote Salvador Dali est une peinture de la maturité.
Je t’invite à relire ce que je disais lors des précédents dessins d’Halloween et même voir comment dessiner un crâne pour la circonstance. Longtemps j’ai été réticent à ce que je considérais comme une fête “made in USA” en me disant que nous n’avions pas besoin de ce “sous-produit culturel” mais j’ai changé ma vision des choses à ce sujet.
Désormais j’y vois une façon de me réapproprier le dessin, sa gestuelle, en y intégrant de nouveaux sujets car il n’y a pas de mauvais sujets en dessin ou en peinture mais juste de mauvais artistes. Soyons créatifs, amusons nous, faisons les fous car la vie est suffisamment absurde pour la prendre trop au sérieux !
JE TE SOUHAITE UNE JOYEUSE FÊTE D’HALLOWEEN pour toi et ceux qui t’entourent. A très bientôt pour un nouvel article. Si celui-ci te plait n’hésite pas à le partager avec les fantômes de ton quartier !
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