Sans crayons il n’y aurait pas de Dessin… Certes mon affirmation est péremptoire car il est toujours possible de dessiner avec un stylo, un feutre, un porte-plume, un calame et bien d’autres choses encore mais il n’en demeure pas moins que le crayon reste l’outil de prédilection de beaucoup de dessinateurs à commencer par moi.
Il existe deux grandes familles de crayons: Les crayons noirs à mine graphite et les crayons de couleurs (aquarellables ou non). Beaucoup d’entre vous savent qu’il existe une échelle de dureté des crayons à mine graphite qui vont du 9H au 9B. Ceci mérite quelques explications. Le “degré zéro du thermomètre” (de cette échelle de valeurs) est le crayon HB qui est un crayon de dureté moyenne c’est à dire qu’il n’est ni trop sec (gamme H pour “Hard” = dur en anglais) ni trop gras (gamme B pour “Bold” = Gras en Anglais).
Plus le chiffre placé devant la lettre (H ou B) est grand et plus le crayon sera sec ou gras. Un crayon sec dépose peu de graphite mais à tendance à graver le papier tandis qu’à l’opposé un crayon gras dépose beaucoup de graphite, il s’use très vite et salit facilement le travail (et les mains).
Je vois assez régulièrement des personnes utiliser des porte-mines pour dessiner. Ce genre d’outil ne devrait être utilisé que pour les dessins techniques des architectes, ingénieurs, techniciens du bâtiment, de l’aéronautique, de l’automobile, de l’industrie. C’est l’usage de valeurs soutenues qui fait la beauté d’un dessin artistique et procure un impact visuel fort et une émotion pour celui qui le regarde. Bien évidemment un dessin au trait peut être très beau mais – pour moi – il lui manque ce petit complément d’âme donné par les valeurs claires-obscures.
Il y a enfin une dernière variété de crayons “spéciaux” (que je place volontairement dans les crayons de couleurs) avec les sanguines (rouge) et les sépias (jaune), ou les pierres noires et les craies blanches. Sur un papier de couleur, l’usage des trois crayons (sanguine ou sépia, pierre noire et craie blanche pour les réhauts de lumière) produit des petites merveilles. C’est ainsi que des Maîtres – comme Fragonard ou Boucher au XVIIIème siècle – nous ont laissé de véritables Chefs-d’Oeuvres.
Chaque crayon peut être acheté à l’unité ce qui permet de maintenir une boite toujours bien approvisionnée avec toutes les 120 couleurs disponibles. Rien que du Bonheur…
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