Bonjour à toi,

La vie est une constante remise en question, c’est pourquoi j’ai souvent plus de questions en tête que de réponses.

Rien n’est pire que de s’enfermer dans des certitudes absolues. Le mathématicien te dira qu’un plus un font toujours deux et c’est là que réside son erreur… Du moins dans mon système de penser différemment.

Car 1 + 1 = UN couple mais aussi 1 Homme + 1 Femme = 1 Père + 1 Mère + 1 (ou des) Enfant(s) qui font alors 3, 4, 5 ou plus…

1 chat + 1 souris peuvent ne plus faire qu’un chat (qui a mangé la souris)… Allons ne souris pas ou le chat te mangera !

Donc comme tu le vois tout est question de relativité et de perspective selon le regard que nous posons sur le monde et le cadre dans lequel nous nous positionnons. TOUT EST QUESTION DE POINT DE VUE ! L’optimiste voit la bouteille à moitié pleine tandis que le pessimiste la verra à moitié vide, c’est pourtant la même bouteille…

Je vais te raconter deux histoires à ma façon pour illustrer mon propos.

Ceci est le fruit d’une réflexion personnelle menée à partir de commentaires de visiteurs qui viennent ici poser des questions, commenter (c’est le rôle de la rubrique « commentaires »), et plus rarement critiquer mais toujours positivement jusqu’à présent.

UNE HISTOIRE DE COULEURS

Il était une fois, car c’est ainsi que commencent les histoires, dans un pays lointain deux amis inséparables. L’un s’appelait JEAN et le second avait pour prénom CLAUDE et lorsqu’on les voyait passer on disait d’eux « tient voilà JEAN-CLAUDE tant l’un et l’autre ne faisait qu’UN » !

Mais ces deux amis n’étaient jamais d’accord sur rien, quand JEAN avait chaud, CLAUDE avait froid. Quand CLAUDE disait blanc, JEAN disait noir… ou plutôt ils procédaient par couleurs complémentaires. L’un disant VERT, l’autre alors disait immédiatement ROUGE car sur le cercle chromatique le VERT est opposé au ROUGE !  Et c’est ainsi que ce duo allait cahin-caha sur la route de la vie en direction de « Petit-Bonheur », le village où ils résidaient.

Les alentours de « Petit-Bonheur » étaient radieux. L’herbe y poussait plus bleue qu’ailleurs, les arbres étaient violets et la rivière « Serpentine » était d’un beau rose framboise, d’ailleurs elle en avait le goût. Il suffisait de boire une gorgée de son eau pour voir « la vie en rose ».

Ce jour-là, comme à l’accoutumée, CLAUDE et JEAN se chamaillaient car ils n’étaient pas d’accord sur ce qu’ils voyaient.

Dans la nuit un bien curieux objet avait atterri dans leur jardin. C’est en ouvrant leurs fenêtres au petit matin qu’ils l’avaient aperçu posé là sur l’herbe bleue.

JEAN avait aussitôt vu ROUGE tandis que pour CLAUDE, les mots bleus raisonnaient dans sa tête, pour lui la « chose » était bleue !

  • « ROUGE, ce cercle est ROUGE » !
  • « BLEU, c’est un carré BLEU » !
  • « Un carré ? Vraiment ça ne tourne pas rond chez toi » !
  • « Au contraire j’ai les idées bien au carré, tout va bien dans ma tête » !

Et aucun des deux ne voulait en démordre, ils avaient forcément raison et l’autre se trompait…

  • « Je l’ai vu le premier et je te dis qu’il est BLEU » !
  • « Tête de mule, bougre d’âne il est ROUGE » !

A cet instant de mon récit, il faut que je te montre ce que voyaient nos deux compères car j’ai besoin de ton aide pour me dire qui des deux à raison et qui à tort ?

Alors ROUGE ou BLEU ? Lequel des deux a raison ?

OK je te VOIS venir… Tu vas me dire que tu n’en sais rien car tu n’as pas vu ce qu’ils ont vu ce matin dans leur jardin. Et tu sais quoi tu as RAISON, mais réfléchi une seconde… Imagine un instant que tous les deux aient raison eux aussi… IMPOSSIBLE ?

Non c’est juste une question de point de vue ! Je te l’ai dit dès le début de notre conversation.

Si tu vois comme JEAN tu n’as qu’une vision parcellaire de la « chose », et c’est pareil si tu adoptes le point de vue de CLAUDE, ta vision sera tronquée.

Maintenant quand j’y pense, un œil rouge et un œil bleu, me font indéniablement penser aux portraits de Mac Avoy qui peignait un œil rouge et un œil bleu comme sur le portrait qu’il a réalisé de son ami Picasso.

Ce sont également des lunettes de vision 3D pour le cinéma en relief, en as-tu déjà testé ? Parfois l’effet est saisissant mais revenons à notre « devinette ».

Comment est-il possible de voir deux choses différentes en parlant d’un unique objet ? Tout simplement en déplaçant le point de vue de l’observateur.

Si JEAN percevait un CERCLE ROUGE c’est que de l’endroit où il se trouvait il voyait un cercle rouge, ce n’est pas plus compliqué que ça.

De la même façon si CLAUDE percevait un CARRE BLEU nous pouvons en déduire qu’il n’était pas à coté de JEAN mais dans une autre pièce de la maison d’où il voyait un carré bleu dans le jardin. Voilà une explication qui a le mérite d’être simple… Mais encore ?

Comme un petit dessin vaut mieux qu’un long discours je te donne la solution à ce « mystère » avec l’image suivante.

Alors c’est simple lorsque l’on voit la solution : TOUT EST UNE QUESTION DE POINT DE VUE !

UNE HISTOIRE DE POINT DE VUE

Ceci me fait penser à une autre bagarre épique entre JEAN et CLAUDE, ces deux-là sont toujours comme chien et chat mais sont inséparables, je te l’ai dit.

Un jour qu’ils se promenaient dans la forêt de “Bonheur-perdu” à la sortie du village =, ils ont trouvé sur le sentier de pétales de Jonquilles rouges un ticket avec un chiffre inscrit dessus. Claude décida de m’appeler au téléphone pour me faire part de leur découverte.

Ils me proposèrent de deviner ce qui était inscrit sur le ticket. J’avais le droit à trois questions et pas une de plus. Si je gagnais ils me proposaient de faire des crêpes de dentelles pour la chandeleur et si je perdais je devais leur apporter un pot de gelée de groseilles « arc-en-ciel » car dans le pays de « Petit-Bonheur » toutes les groseilles sont multicolores.

Ayant accepté de relever ce défi, je posais une question à l’un et l’autre.

  • « CLAUDE ce nombre est-il pair » ?
  • « OUI » me dit-il sur un ton enjoué.
  • « Bien sûr que NON » me dit JEAN d’un air agacé.

Et voilà ils recommencent avec leur chamaillerie stupide !

Je parvins à savoir que ce nombre ne comportait qu’un seul chiffre… C’était ma deuxième question… Il ne m’en restait plus qu’une seule avant de déclarer forfait ou de tenter ma chance.

Après quelques instants d’hésitation je me risquais à poser ma dernière question.

  • « CLAUDE et JEAN êtes-vous l’un à côté de l’autre » ?
  • « NON me dit JEAN, CLAUDE me fait face et le billet est posé sur le sol, la, si, do, ré, entre nous deux » !

Sans le savoir JEAN venait de me donner la solution, et toi as-tu trouvé ?

  • « CLAUDE je pense que ton nombre pair est le 6 »
  • « JEAN ton nombre impair ne serait-il pas le 9 »
  • « OUI comment as-tu fait » s’exclamèrent-ils d’une seule voix ?
  • « Je suis un peu devin, mais chut c’est un secret… »

Et toi avais-tu deviné ?

La moralité de ces deux petites histoires est que dans la PERSPECTIVE tout est question de l’endroit où tu places ton œil pour observer : TOUT EST QUESTION DE POINT DE VUE.

Dans la vie quotidienne, c’est exactement la même chose.

Parfois nous posons des jugements hâtifs, persuadés que nous sommes les seuls à détenir l’unique vérité… Et si la solution était multiple ?

Souviens-toi qu’un et un ne font pas toujours deux…  Garde en mémoire qu’au pays de « Petit-Bonheur » le ciel est jaune et les nuages sont “bleu-cerise”. Rien n’est immuable dans l’Art sauf si tu le décides !

Sur le pavé mosaïque du Temple Maçonnique les dalles sont blanches ou noires mais la vérité souvent est dans les nuances de gris qui se situent entre ces deux pavés.

Si tu es vivant c’est que tu n’es pas mort, dirait Monsieur de La Palisse… Sauf que si tu es vivant ici c’est que tu es mort dans une autre réalité. TOUT EST QUESTION DE POINT DE VUE SELON L’ENDROIT OU TU TE SITUES… Alors il faut toujours remettre les choses en perspective, pour en voir le bon coté !

Il n’est de meilleure compagnie qui ne se quitte, il est donc temps pour moi de te dire au-revoir jusqu’à ta prochaine visite.

Moi je m’en vais retourner auprès de mes deux compères JEAN et CLAUDE avant d’entamer, avec eux, une interminable discussion devant un bon feu de cheminée aux flammes vertes et violettes comme les neiges du Printemps au pays des rêves bleus

Si tu aimes cette histoire partage là avec tes ami(e)s. Merci.

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